Il cappello di Olibet

"Le béret" il a plus de milles ans et il tien toujours tête
Plusieurs agences de publicité, de Paris mais aussi du Sud-Ouest, ont contacté Jean Olibet, spécialiste du « béret événement », pour lui passer, éventuellement, de grosses commandes. Jusqu'à 100 000 pour une société qui semble avoir décroché un joli marché à... Cuba. Dans quelques jours, les agences auront leurs échantillons Guevara. Le couvre-chef noir et brodé sera également en vente au Musée du béret créé par Jean Olibet en 1996, et qui aura été fréquenté par quelque 6 000 personnes cette année.
« J'ai été obligé de me plonger dans l'histoire du Che pour connaître la couleur de son étoile, raconte le PDG. La photo est en noir et blanc, personne ne connaissait la véritable couleur. En fait, elle est dorée."
A lire "Le béret", de Philippe Jouvion qui vient de paraitre aux Editions du Rouergue
Il reste deux fabricants dans l'Hexagone. Deux Béarnais qui pourraient profiter de l'aubaine : Blancq-Olibet à Nay et Béatex à Oloron.

Les employés de Jean Olibet, PDG de la société nayaise, ont envoyé à l'un de leurs fournisseurs cinquante bérets noirs. Et un modèle de la petite étoile à cinq branches qui devra être brodée sur chaque exemplaire. C'est l'étoile du Che.

Jean Olibet a créé un musée du béret à Nay dans les Pyrénées Atlantiques (Tel. + 33 05.59.61.01.32)

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